BERNARD AIMÉ POULIN
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Portraiture - A History Brief

Portraiture - Now and then
. . . -  Historical Perspectives

A twenty-first century portrait, as we know portraits, is very different from that commissioned in Greece, Egypt, Rome, elsewhere and in other times - despite portrait roots all being from the same visual arts tree.

In bygone eras, there was but one "type" of portrait : that which depicted the position (societal status)  of the individual painted. The name "Henry", in King Henry the VIII, was of little consequence. What mattered was the title "King", not the person. The portrait had but one goal : depict “His Majesty” at his most "Royal" -  i.e. at his most powerful, rich, benevolent (or despotic) best - whichever was the politically correct quality to have at that time.

Whether the subject was Queen or Consort, King, Pope or Countess, it was the position held which was painted. Human failings or attributes of an individual depicted were of lesser consequence. What had to be shown was the "value" of the subject’s position as it pertained to the “commissioner” of the portrait and the society of that day. Over and above power, a portrait also served to "publicize" the general wealth of a client (as in, having more money than).

From the earliest centuries onward, European portraiture (that which we have embraced within our own culture) has evolved from representations of  position, to representations of profession, to today’s renderings  of person - i.e. : the who that we are as specific and unique individuals.
For all intents and purposes, we have evolved from perceptions of What I Am to those of What I Do to those of Who I am.

Today, we commission a portrait of ourselves, of a loved one, friend or colleague to celebrate  their/our  uniqueness. And with this freer perception of the“who I am”, a more open consideration of personhood has come to pass. With a less rigid “who we are” consideration, we are more open to recognizing (if necessary to the purpose of a portrait) an individual’s contribution to their community, institution, corporation or society at large. Thus the concept of official portraiture has survived all of these centuries because we now look upon a portrait subject as more than simply the consequences of being a portrait subject.  

What Of The Contemporary Need For Likeness

Cameras have forever altered contemporary perceptions. Through the 20th and now the 21st century, we have come to increasingly recognize "likeness" as a primary benchmark by which we communicate and share (or not) with others. In essence, what we look like to others, or think we do, has become a crucial twenty-first century connection characteristic. A portrait painter must keep this in mind if he or she wishes to survive in the increasingly rarefied air (and prized) practice that is portrait painting.

 Nonetheless, recognizability should not be the singular focus in portraiture. To be successful, a likeness must be more than its physical self. It must have depth. It must speak eloquently to a subject’s personality and to a sitter as a stand-alone individual. In contemporary terms, and regardless of painterly stylistics, the “face” must offer more than a recognizable nose. In the end, the role of a contemporary portrait is to serve as a vehicle through which the uniqueness of an individual’s living (not necessarily recognizable) presence may be recorded.
Ironically, though today we prize being recognized, in the distant future that 15 minutes of fame need won’t mean much. Centuries from now, we will, through our portraits, be enigmas. . .  Hopefully faces with depth upon whom fascinated viewers will gaze and wonder : “Who was she? Who was he?

© Bernard Poulin

Le portrait - Un bref historique

Le portrait - des temps passés, d'aujourd'hui. . . - Perspectives historiques


Bien que les racines du portrait proviennent toutes du même arbre des arts visuels, un portrait du XXIe siècle, est très différent de celui commandé à d'autres époques en Grèce, en Égypte, à Rome ou ailleurs.

Aux siècles passés, il n'y avait qu'un «type» de portrait: celui qui représentait la position (le statut sociétal) de l'individu peint. Le nom «Henry», soit le nom du roi Henri VIII, n'avait que peu d'importance. Ce qui importait, c'était le titre de «roi» - pas la personne. Le portrait n'avait qu'un seul but: dépeindre «Sa Majesté» à son plus «Royal» - c'est-à-dire à son meilleur, le plus puissant, le plus riche, le plus bienveillant (ou despotique) - selon la qualité politiquement correcte à ce moment-là.

Qu'il s'agisse de reine ou d'époux, de roi, de pape ou de comtesse, c'est le poste occupé qui est peint. Les échecs humains ou les attributs d'un individu représenté avaient moins de conséquences. Il fallait montrer la «valeur» de la position du sujet en ce qui concerne le «commanditaire» du portrait et la société de l’époque. Au-delà du pouvoir, un portrait servait également à «faire connaître» la richesse générale d'un client (comme, avoir plus d'argent que).

Depuis les premiers siècles, le portrait européen (ce que nous embrassons dans notre propre culture) a évolué des représentations de position, aux représentations de la profession, aux représentations d'aujourd'hui de la personne - c'est-à-dire: ce que nous sommes en tant qu'individus spécifiques et uniques.
À toutes fins utiles, nous sommes passés des perceptions de ce que je suis à celles de ce que je fais à celles de qui je suis.

Aujourd'hui, nous commandons un portrait de nous-mêmes, d'un(e) être cher(e), d'un(e) ami(e) ou d'un collègue pour célébrer leur / notre individualité. Et avec cette perception plus libre due «qui je suis», cette analyse plus ouverte de la personnalité s'est réalisée. Avec une perception moins rigide du «qui nous sommes», on devient plus disposer à reconnaître (si c'est nécessaire aux fins d’un portrait) la contribution d’un individu envers sa communauté, une institution, une entreprise ou la société en général. Ainsi, le concept du portrait officiel survit depuis tous ces siècles parce que nous considérons maintenant un sujet de portrait comme plus qu'un sujet de portrait.

Qu'en est-il du besoin contemporain de ressemblance

Les caméras ont changé à jamais les perceptions contemporaines. Au cours du 20e et maintenant du 21e siècle, nous en sommes venus à reconnaître de plus en plus la «ressemblance» comme référence principale par laquelle nous communiquons et partageons (ou non) avec les autres. Subséquemment, comment nous sommes perçu par d'autres (ou pensons que nous le sommes aux yeux des autres) est devenu une caractéristique de connexion, de lien, ruciale des relations au XXIe siècle. Un portraitiste doit garder cela à l'esprit s'il souhaite survivre dans la pratique de plus en plus raréfiée (et prisée) qu'est la peinture de portrait.


Néanmoins, la "reconnaissabilité" ne devrait pas être le point central d'un portrait. Pour réussir une réelle ressemblance, le cliché du peintre doit représenter plus que le moi physique du sujet. Il doit représenter sa profondeur. Il doit parler avec éloquence de la personnalité du sujet en tant qu’individu autonome. En termes contemporains, et indépendamment de la stylistique picturale, le «visage» doit offrir plus qu'un nez reconnaissable. En fin de compte, le rôle d’un portrait contemporain est de servir de véhicule à travers lequel l'individualité, la présence vivante d’un individu doit ressortir et faire réagir celui ou celle qui le visionne.

Ironiquement, même si on nous apprécie aujourd'hui, nos 15 minutes de gloire ne signifieront pas grand-chose aux petits enfants de nos petits enfants.... L'idée d'être reconnus, dans un avenir lointain n'est pas garantie. De fait,  le futur lointain nous garantie qu'une chose: D'ici cent ans, mille ans..., nous ne serons que des énigmes... soit des visages sans vies ou soit des personalités toujours vivantes. Et quelle histoire nous raconterons lorsqu'un spectateur fasciné se demandera «Qui était-elle? Qui était-il?



© Bernard Poulin
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