Oil
40" x 60" 2010 Provenance: Studio A Thinking Soldier - a Dangerous Soldier
In the councils of government, we must guard against the acquisition of unwarranted influence, whether soughht or unsought by the military industrial complex. The potentiol for the disastrous rise of misplaced power exists and will persist... - Dwight D. Eisenhower - 1961
Ironically, those who create war are rarely those who fight them. For this purpose, loyal caring men and women are formed - men and women who "soldier on", who carry the burden of projecting political will and ideology into action - men and women who leave their loved ones, not to kill and maim, but rather to embark upon a universally defined quest of defense of land and peoples. These are the men and women of honour.
And over the many centuries that humans have had a say in their collective uniqueness, the concept of war has often been worthy, or not. . . the consequences worth it all. . . or not. And because of this emotional ambivalence, therein lies the danger. . . the danger of individual thought, consideration or philosophical analysis existing at all . In battle, a soldier can never consider, ponder, think about war. The action at hand is too intense to contemplate the big picture. In battle, good soldiers only think about immediate needs - the fate of comrades in their hands and their own fate in the hands of comrades. Without this focus, battles are lost and lives along with them. For wars are the realm of decision-makers, not soldiers. Wars are the tool of politicians and ideological deciders of fate. Battles, on the other hand, are the realm of soldiers. And so, a good soldier wages war - not so much because of what he is told to do but, once again, because soldiers care about those who stand next to them as well as those they have left behind. But after every battle, after losses are counted and pains subdued - soldiers re-become men and women of individual thought and feeling and action. Battles are a part of everyday life. We live and survive them constantly. But what of wars? What of their aftermath? What of the consequences of turning off thought? Are wars ever "ours"? Would wars be possible if, before waging them, men and women were apprised of what there is to know about the wars they are told they are to fight? Would there be wars if soldiers received more than a salute - if soldiers received the respect they are due? If soldiers “knew” - thought about it all....would it still be possible for war mongers - the peddlers of conflict - the military-industrial complex to still be in business? An intelligent knowledgeable soldier, like every other citizen of every state in the universe, is a dangerous human. What if... before a war, every soldier around the world, every soldier who has the most to lose is given the opportunity to think, to consider and to analyze the reasoning behind a specific war they are asked to wage? Would they wage it? Would they soldier on, knowing that their fate and that of loved ones for eons of future generations depended on their decision? There are those who fear this consideration, this moment in time... when, one day... soldiers will choose to simply deal with their own personal battles rather than take on those whose motives are rarely pure and who’s powers impose personal wars of an egregious nature on each and every other soldier submissive to “orders”. Profiteers of the world’s wars have always feared and will always fear the soldiers who stare back at them - under orders - but, nonetheless, wondering... Pondering soldiers are a danger to wars and to those who wage them. For the greatest and only battle worthy of all of the world's great soldiers is the last one - the one waged for true peace and for the freedom to think and to be free of the soul-guilt instilled by wars waged through us by the guiltless, conscienceless, gutless and soulless amongst us. |
Huile
40" x 60" 2010 Provenance: Studio Un soldat qui pense, un soldat dangereux
On ne meurt pas pour la Patrie, on meurt pour les industriels - Anatole France)
Ironiquement, ceux qui créent les guerres sont rarement ceux qui les exercent. À cette fin, des hommes et des femmes loyales et attentionnées sont formés - des hommes et des femmes qui, "soldats", portent le fardeau de projeter la volonté politique et l'idéologie de l'action - des hommes et des femmes qui quittent leurs proches, non pas pour tuer et mutiler, mais plutôt pour se lancer dans une quête universellement définie comme défenmsive, comme protectrice de la terre et des peuples. Ce sont des hommes et des femmes d'honneur.
Et au cours des nombreux siècles où les humains ont eu leur mot à dire, le concept de ces guerres ont souvent été dignes ou non.. ? Les conséquences en ont valu la peine... ou non..? Et c'est au centre de cette ambivalence émotionnelle, que réside le danger pour les régisseurs des guerres... -le vrai danger de la pensée individuelle, de la considération et de l'analyse philosophique du tout. Au combat, un soldat ne peut jamais considérer, réfléchir, penser à la guerre. L'action est trop intense pour contempler la situation dans son ensemble. Au combat, les bons soldats ne pensent qu'aux besoins immédiats - le sort des camarades entre leurs mains et leur propre sort entre les mains des camarades. Sans cette concentration, les batailles et les vies sont perdues. Car les guerres sont le domaine des décideurs, pas des soldats. Les guerres sont l'outil des politiciens et des décideurs idéologiques. Mais les batailles, en revanche, sont le domaine des soldats. Et donc, un bon soldat fait la guerre - non pas tant à cause de ce qu'on lui dit de faire, mais encore une fois, parce que les soldats se soucient de ceux qui se tiennent à leur côté ainsi que de ceux qu'ils ont laissés à la maison... Mais après chaque bataille, après que les pertes aient été calculées et les douleurs intériorisées, les soldats redeviennent des hommes et des femmes de pensée, de sentiment et d'action individuelle. Quoique les batailles fassent partie de la vie quotidienne, qu'on les vit et on les survie constamment, qu'en est-il des "vraies" guerres? Qu'en est-il de leurs suites? Qu'en est-il des conséquences de la désactivation de la pensée? Les guerres sont-elles toujours « nôtres »? Les guerres seraient-elles possibles si, avant de les entreprendre, les soldats étaient informés de ce qui était essentiel de savoir? Y aurait-il des guerres si les soldats recevaient plus qu'un salut - si les soldats recevaient le respect de penseurs humains qui leur était dû ? Il va sans dire... qu'un soldat intelligent et bien informé, est un "outil" dangereux. Si chaque soldat qui a le plus à perdre avait la possibilité de réfléchir, de considérer et d'analyser le raisonnement derrière une guerre spécifique qu'on lui demandait de mener ? Le ferait-il/elle ? Continuerait-il à persévérer, sachant que son sort et celui de ses proches pendant des générations dépenderaient de sa décision ? Si les soldats « savaient » - pensaient à tout... serait-il encore possible pour les marchands de guerre - les colporteurs de conflits - le complexe militaro-industriel d'être encore en activité ? Il y en a déjà ceux qui craignent cette considération, ce moment dans le temps... où, un jour... les soldats choisiront plutôt de s'occuper tout simplement de leurs propres combats personnels - plutôt que d'affronter ceux des décideurs aux motivations rarement pures et aux pouvoirs décisionnels.. Les profiteurs des guerres mondiales ont toujours craint et craindront toujours les soldats qui, malgré "étant sous les ordres", les regardent d'un oeil scrutatif - tout en se demandant... si... |