Oil
30" x 36" 2007 Provenance: Studio Birth Of A Male Narcissist
Male narcissism is born of loss and desperation, born of a boy’s worshipful cravings, strivings to not only become man but to become “the” man, the flawed hero loved, the one adored man who is too often afraid to look, to see, to recognize a boy’s need for “his” recognition, his admiration, his affection.
From the alpha formulation and connection of a first boy-atom there is never more demanding a need, never less desperate a requirement - to be loved by a man - one man - “the” first man in a boy life - the sole man to be looked up to and respected - the father-man. But then there are rules held-fast rules, not to be crossed rules, conduct rules, social rules, withholding of, denial of male sensitivity rules. . . And in his sensibilities, boy-male carings, sharings, cryings, yearnings, lovings and cravings to be held, a son is never more never less than an embryonic father in lust to be seen, caressed and embraced as the only vital link to the continuation of the adored father into timeless time. . . A son is the only being who needs to become his father, needing to know that the father acknowledges that dream - acknowledges “him” - and his need to be “the” loved boy, “the” held and cuddled and warmly looked upon boy. But having been failed in their quest to become the one man of their dreams, they often fail themselves, by compensating, by finally accepting to not want anything more than the man “in” their dreams. And because of this, father idols are too soon lost to sports idols, to music, to best-friend, to rebel and gang idols - to those who have reached the omega of their boyhoods also having been failed and each having failed the others upon reaching the alpha of their manhoods. And so, when self-love is born, it is often all there is - when the only and closest thing to being held, to being recognized, to being considered, to being appreciated and respected is an ejaculatory “that”; then violent narcissism is never far behind, chasing, chasing and eventually catching and squeezing and crushing another... Thus the passing on of the alpha and omega of boy pain becomes a sociopathetic need to perpetuate the mantra of “me”, the cold, the hard facts of never having been seen, recognized or touched. And so, why touch or be touched at all? |
Huile
30" x 36" 2007 Provenance: Studio La naissance d'un jeune narcissique
Le narcissisme masculin naît de perte et de désespoir, naît des envies adorateurs d'un garçon, des efforts déployés par celui-ci pour, non pas devenir “un” homme, mais plutôt devenir «l'homme», le héros imparfait aimé, l'homme adoré qui, trop souvent, a peur de regarder, de voir, de reconnaître cette soif chez le garçon pour «sa» reconnaissance, son admiration, son affection.
De la formulation alpha et de la connexion d'un premier atome-garçon, il n'y a jamais aucun besoin plus exigeant, jamais moins désespéré - d'être aimé, pas par un homme, mais par "l'homme" - «le» premier homme dans la vie d'un garçon - le seul homme à être admiré et respecté... l'homme-père. Mais, malheureusement, il y a toujours des règles, des règles à ne pas franchir, des règles de conduite, des règles sociales, des refus de reconnaissance des sensibilités masculines. . . Et au coeur de ces besoins de garçon voulant être homme, ses pleurs, ses désirs, ses amours, et ses envies d'être câliné. Un fils n'est jamais plus, jamais moins, qu'un père embryonnaire dans ses désirs d'être vu, d'être caressé, d'être embrassé - puisqu'il est le seul lien essentiel à la continuation du père adoré dans le futur des futurs sans fin. . . Un fils est le seul être qui a besoin de devenir son père, qui doit savoir dans le fin fond de ses trippes que le père reconnaît ce rêve - "le" reconnaît - lui et son besoin d'être «le» garçon aimé, «le» garçon tenu et câliné et regardé chaleureusement. Mais, ayant échoué dans la quête de devenir l'homme unique de leurs rêves, les garçons se trompent eux-mêmes en compensant, en acceptant trop vite de ne plus vouloir que le héros qui prend la place du perdant «dans» leurs rêves. Et à cause de cela, les pères-idoles perdent leurs places - ça au profit des idoles du sport, de la musique, du meilleur ami, des rebelles et des idoles de gangs - perdant contre ceux qui ont atteint l'oméga de leur enfance ayant également échoué. Ainsi, quand l'amour-propre naît, c'est souvent tout ce qu'il y a. Quand tout ce que nous avons qui ressemble aux besoins d'être caressée, d'être reconnu, d'être considéré, d'être apprécié et respecté c'est un soi-même éjaculatoire... le narcissisme violent n'est jamais loin - chassant, chassant et attrapant l'autre dans une étreinte écrasante. Comment est-ce que ça peut se passer autrement? La transmission de l'alpha et l'oméga de la douleur d'un garçon ne peuvent faire autrement que créer ce besoin sociopathique; perpétuant, protégeant, encourageant même le mantra du «moi»; ces faits crus et froids de n'avoir jamais été vu, reconnu ou touché au plus profond de soi. Alors, c'est quoi l'importance du toucher ou d'être touché? Ça fait trop mal. |