Fundamental Revisionism / Le fondamentalisme reconçu
Oil - Diptych 48" x 16" Provenance: 2006
Huile - Diptyque 48" x 16" Provenance: 2006
Description of this piece
Description de la pièce
Once, religions were based on a concept of original sin - the flaw which cancels out any possibility of any of us ever achieving godlike perfection. That being said, we humans were at least, in compensation, given varying levels of lesser “bests” at being good that we could aspire to in our lifetimes.
But in our new era of virtual enlightenment, even that spiritual striving has been “canceled out” by an extreme fundamentalism which has left us with a notice that we will never be more than the flaws that we are... and that, being so, we should simply accept to be led by those who know the “right way” through the morass of horrid human existence that is indubitably ours.
To not be left unserved, (no pun intended), the extreme left has played its own dirty hand; not only suggesting but actually denying ever fewer of us from fitting into a once simple striving for goodness, knowledge, and awareness. Theirs is a nebulous concoction of perfections few, if any of us, will ever be anointed as worthy of realizing - no matter how hard we try. Their god is themselves - with the powers of shaming, belittling, and canceling at their beck and call. And, as with all extremes, only a very few “aware deciders”, whose guideposts vary at every turn, will ever determine perfection to be whatever they wish it to be - and who the rare few shall ever be deemed "worthy" of their blessings....
The common thread in the 21st century is the muck into which the right will lead us whether we like it or not and the left which orders us to dive into it, or else. God is dead. Long live the new competing cutthroat gods of “spiritual” extremism...
Autrefois, les religions étaient fondées sur un concept de péché originel - le défaut qui annule toute possibilité d'atteindre la perfection divine. Cela étant dit, nous avons, comme humains, au moins reçu différents niveaux de «possibilités de bontés moins bonnes» que nous pouvions “essayer” atteindre au cours de notre vie.
Mais, depuis le 21e siècle (ère de fantasme virtuelle) même cet effort spirituel a été "annulé" par une droite fondamentaliste nous avisant que nous ne serons jamais plus que les défauts de nos qualités... et qu'étant ainsi, nous devrions tout simplement accepter d'être dirigés par ceux qui "connaissent le chemin" à travers le bourbier d'horrible existence humaine (de leur création) qui est inévitablement, dorénavant, le nôtre.
Pour ne pas être laissée pour compte, l'extrême gauche joue aussi son propre sal jeu; non seulement en suggérant, mais, de façon arrogante, en nous refusant même une place encore plus restreinte au domaine de la “bonté”, de la connaissance et de la conscientisation. La leur est un mélange nébuleux de “perfectionisme” que peu d'entre nous (voire aucun d'entre nous) seront “assez dignes” de réaliser - peu importe nos efforts. Leurs dieux à eux, sont narcissiquement eux-mêmes - eux qui impose la honte, le rabaissement, et l’effacement. Et, comme dans tous cultes, seuls les “décideurs auto-choisis” déterminent à tout jamais la définition de la perfection attendue. Et rares, à tout jamais, seront ceux et celles “jugés dignes" de la bénédiction sans équivoque de leurs nouveaux dieux....
Donc, le fil conducteur de la disparition de nos démocraties contemporaines c'est le bourbier dans lequel la droite nous entraîne, qu'on le veuille ou non, et la gauche qui nous ordonne d’y plonger. Dieu est mort... Vive les nouveaux dieux antagonistes de l'extrémisme spirituel...