Oil
36" x 12" 2006 Provenance: Studio I’ve always been fascinated by our “species”, its collective failures and achievements, its individual promise and almost always eventual (if history is to be believed) disintegration. The continuous rise and fall - exhilaration and fear of the roller coaster ride, the conundrums it can concoct to make life more miserable than fulfilling is fascinating. .
Is the evolution continuum of a nature vs nurtured search for excellence the goal or is it all more realistically an ever eventual dumbing down, a fall from the heights once we have become sated by the virtual reality of the cotton-candy disneyesque fantasy of stasis we’ve awarded ourselves over time. I created Victims R Us as a title born of the commercial ventures which played on that theme and which, often have a huge role to play in cultures where commerce overstates its powers and leads us down the garden path towards the inevitable rabbit hole. So many of us seem to live in a rose coloured glasses world. And yet, we feel so victimized "by it all". Waddling about the land with our directionless screens in our hands talking aloud, and saying nothing, as if communing with an imaginary friend. Too often, those friends are more on social media sites than in real life and that heightens our feelings of powerlessness and submissiveness and despair in a world where we are alone in crowds, reacting to whatever "feeling attacked” mode is in vogue. Not having achieved the nirvana level of cotton-candy, disneyesque fantasies we’ve been “sold” over the years, we blame those "others" for getting in the way of our quest to be superficially collectively happy as we are told we should be. And so, rather than simply being self-determinedly joy-filled we too often choose to open the pandoras box of extremes... where the brights become brighter and the darks get heavier and our souls pray for deliverance... but not really. and so... Victims R Us...................... Fade to black... |
Huile
24"x 18" 1999 Provenance: Collection privée,Toronto J'ai toujours été fasciné par notre « espèce », par ses échecs et réalisations individuelles et collectives et, malheureusement presque toujours, sa désintégration éventuelle (si l'on en croit l'histoire). Son ascension et sa chute continuent toujours comme une balade folle en montagnes russes - avec ses énigmes concocter pour rendre la vie plus misérable qu'épanouissante - le tout fascine et le tout nous bouscule.
L'objectif en est-il un de continuum d'évolution sous l’influence de la nature et de la culture ou ni un ni l’autre? Est-ce que la vie est est en vérité axée sur une recherche de l’excellence ou est-ce tout simplement une poursuite vers un abrutissement chaotique éventuel, une chute des hauteurs à partir des rêves irréalistes Disneyesque des promotions capitalistes? La création de Victims R Us est le résultat de réflexions sur les effets psychologiques néfastes de notre èr, du capitalisme devenu aberrant et des philosophies de culte qui promettent une vie meilleure si on écrase tous ceux et celles sur notre chemin qui ne se soumettent pas à nos désirs de vengeance et d’escroqueries usuelles. Malgré le fait que nous vivons sous l’influence de nos lunettes roses, on se sent toujours et tellement victime "de tout ce qu’on ne peut pas contrôler". Et puisque le problème exige une solution qui, elle, a besoin d’effort pour exister on fuit... se cachant derrière nos écrans, sans directions, sans ambitions. Micro à la bouche, on jase à haute voix, à qui? De quoi? Comme des débiles inconscients, comme si on communiquait avec un ami imaginaire, on parle, on parle on parle, sans communiquer. Trop souvent, nos "amis(e)s ne sont que des spectres provenant des sites de médias sociaux, renforçant nos sentiments d’isolement, d’impuissance, de soumission et de désespoir. On est seul dans une foule comme on est envahi par nos vies virtuelles encombrées. Comment ne pas se sentir envahi, et victime? En fin de compte, n'ayant atteint ni le nirvana des fantasmes disneyesques, de barbe à papa vendus par les gurus, les influenceurs et les escrocs que nous croyons dieux, on s’effondre. On blâme les autres d’avoir causé ce virement néfaste vers le vide - lorsque tout ce qu’on cherchait c'est la vie en rose? Victims R Us................... L'inévitable, non? |