Rwanda - Oil/huile - 24" 72" ( 61cm x 182.9cm) - 2011-2016 Collection of the Canadian War Museum /Le musée de guerre du Canada In 1994, the commander of the UN Assistance Mission for Rwanda Lieutenant-General Roméo Dallaire anticipated a disaster - a disaster that no world authority wished to acknowledge let alone get involved in. And because none did, the Lt General’s pleas for assistance were ignored. No one came to rescue the people of Rwanda. And because no one did, 800,000 people died. On his watch, Lt General Dallaire witnessed the largest slaughter of human beings since the Holocaust - all because the rest of us on this planet had better things to do. During 100 days no one bothered to “know” what was happening. . . “The genocide was brutal, criminal and disgusting and continued for 100 days under the eyes of the international community.” - Roméo Dallaire To this day Lt General and retired Canadian Senator Roméo Dallaire continues to suffer the endless onslaught of PTSD associated nightmares. The horrors which were allowed to happen to the people of Rwanda do not leave his soul. After a silent yet heavy deliberation, “my” Lt General accepted that I could speak, in my visual way, to his suffering and to his ongoing quest to save as many child soldiers as he possibly can. The painting : “Portrait of Roméo Dallaire - Rwanda”, begun in 2011, was finally completed in 2016 and is now unveiled and delivered. I am no longer of any use to it. If it can, this work must now speak on its own - a reminder of what we do not want to remember - a symbol of the world once again at its weakest. If there is art in artwork, the story from within will emerge, will reach out, will touch and move us. If not, it will simply sit there, festering as the forgotten infected scars of “not wanting to remember” do . I would hope by looking at and taking in this story we can see - see and hear the images speak; speak to us in order that “next time” we will listen; that next time we will be reminded once again that we should not forget and that next time we will be encouraged to do better in our tomorrows than we have in our yesterdays’ flawed bests. For there should never again be a next time - lest we end up having to not only hear of them but suffer the consequence of having to also smell and taste and feel what our ignoring of reality causes. And yet, despite the bleakness portrayed in the horror at the beginning of this story, this painting wishes to also be a blessing. Though this imagery recalls a horrendous eating away of Lt Gen Dallaire’s soul by the demon eyes he still encounters in nightmares, it is also a story of redemption of all of our souls. Despite the ensuing PTSD which assails him daily, Lt General and retired Canadian Senator Dallaire remains the courageous man that he is - as he remonds us of the best we can all be if given a chance. Through his “Roméo Dallaire Child Soldiers Initiative, the Lt General fights on - to take away the stolen from their families children, to steal them away from captors who impose upon them a “life of death” - a life which which eats away at their childhoods. And so, in the heart and soul of Romé Dallaire their remains hope and better tomorrows despite his never-ending pain. And it is up to us to, once again, not forget. “I know there is a God because in Rwanda I shook hands with the devil. I have seen him, I have smelled him and I have touched him. I know the devil exists and therefore I know there is a God.” - Roméo Dallaire Dévoilé, un tableau qui depuis 5 ans m’accapare, se rend "chez lui : au Musée de la guerre à Ottawa. Ce résultat de mes coups de pinceau parle non pas de fleurs et d’arcs-en-ciel, mais plutôt d’horreurs et d’espoirs - des horreurs à ne pas oublier et des espoirs nous rappelant que la quête de l’excellence permet toujours, d’améliorer nos demains, malgré les piètres efforts de nos hiers.
Débuté en 2011, je la signe enfin en 2016. Elle se veut portrait d’un moment historique, d’un moment horrifique tout en demeurant le portrait d’un homme qui s’est débattu, de peine et de misère, pour sauver la vie de tout un peuple. Le tableau se veut donc un rappel - un “n’oublions pas”. . . C’est une toile qui cherche à nous rappeler qu’au Rwanda en 1994, comme en Europe en 1933, le monde avait d’autres chats à fouetter. . . Malgré le fait qu’il a supplié la terre entière d’intervenir, le Lieutenant général Roméo Dallaire en est resté quasi seul à faire face à un massacre imminent. Et. . . trop vite, le possible impossible s’est dévoilé. 800,000 hommes, femmes et enfants rwandais sont morts. Et aujourd’hui, ce même Lieutenant général affronte toujours les “démons du vrai”; ces démons qui crachent sur sa vie de témoin - sur cette vie qui a osé voir, ressentir, toucher, goûter et entendre les cris d’effrois et le désespoir final d’un peuple en son entier. “Le génocide était brutal, criminel et dégoûtant et s’est éternisé pendant 100 jours aux yeux de la communauté internationale.” - Roméo Dallaire Depuis, le corps, le coeur et l’âme de Roméo Dallaire souffrent des conséquences de l’obscénité de cette pièce de théâtre morbide qui continue à se rejouer en lui - et ça, durant ses jours et pendant le sommeil de ses nuits bouleversées. Comment se fait-il qu’un homme doive toujours porter sur ses épaules et dans son âme un poids dévastateur qui, en toute conscience, se veut le nôtre? Et nous. . . comment pouvons-nous refuser de reconnaître, de souligner, de nous rappeler. . . Comment peut-on continuer à effacer de nos esprits les horreurs d’un mal “vrai” qui se veut le pire depuis l’Holocauste de la 2e guerre? Malgré tout. Autant qu’elle est réflexion d’horreurs vécues, autant cette toile se veut positive - en soulignant aussi les démarches héroïques de cet homme qu’est Roméo Dallaire - celui qui pendant tous ses aujourd’huis et ses demains n’oublie pas - celui qui cherche toujours à rendre meilleur ce monde qui a ignoré une tuerie de 800,000 personnes. Par son “Roméo Dallaire Child Soldiers Initiative” il cherche maintenant à sauver l’âme des enfants volés par les diables qui sont nôtres - même si les sauver veut dire le faire “un à la fois”. C’est tout de même mieux que d’oublier qu’on oublie trop vite - et trop souvent - et que le monde n’est pas tout simplement une belle boule bleue romantique. Mais, de dire Roméo Dallaire : "Je sais que Dieu existe parce qu’au Rwanda, j'ai serré la main du diable. Je l'ai vu, je l'ai senti et je l'ai touché. Je sais que le diable existe et donc je sais qu'il y a un dieu." - Roméo Dallaire
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